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Détails de l'avis

Apple iPhone 6s Smartphone débloqué 4G (Ecran : 4,7 pouces - 16 Go - iOS 9) Gris Sidéral

Avis sur le produit (envoyé le 1 janvier 1970) :
 Pas de surprise au rayon matériel pour l'iPhone 6s. Comme chaque année, le nouveau fleuron d'Apple, s'il évolue sensiblement, affiche des caractéristiques techniques qui, sur le papier, semblent se faire en partie dévorer par les monstres de puissance qui inondent le monde Android. La puce mobile A9, pensée par Apple et conçue par Samsung, est une double-cœur cadencée à 1,8 GHz, tandis que la mémoire vive se porte enfin ! à 2 Go de RAM. La capacité de stockage, non extensible, se décline en 16 Go (11 Go disponibles), 64 Go (56 Go dispo) et 128 Go (113 Go dispo). GPS avec GLONASS, Wi-Fi a/b/g/n/ac, Bluetooth 4.1 et compatibilité 4G LTE catégorie 6 (débit maximal théorique jusqu'à 300 Mbps) remplissent la liste de la connectivité sans fil, alors que le lecteur d'empreinte digitale Touch-ID prend quelques vitamines.Le tout est surmonté d'un écran tactile identique à celui de l'iPhone 6, à savoir une dalle LCD IPS de 4,7 pouces "HD+" (1334x750 px sur une diagonale de 11,9 cm) couplé sur cette génération à un moteur haptique afin de donner naissance à 3D Touch, technologie ouvrant la voie à une navigation fondée sur le niveau de pression exercé sur l'écran. Enfin, la section photo délaisse enfin les capteurs 8 Mpx à l'arrière et 1,9 Mpx à l'avant pour une nouvelle association de 12 Mpx au dos, sans stabilisation optique et 5 Mpx en face avant. La partie logicielle est assurée par le tout nouvel iOS 9.Rien ne ressemble plus à un iPhone 6... qu'un iPhone 6s. Les deux terminaux sont jumeaux de coque, comme c'est toujours le cas entre une version S et son prédécesseur. La différence, au niveau structurel, est quasi imperceptible mais change tout de même légèrement l'ergonomie de l'engin. L'iPhone 6s est ainsi plus lourd de 14 g et plus épais de 0,2 mm, tandis qu'Apple use ici d'un autre alliage d'aluminium (7000), plus solide et au contact différent.L'explication des mensurations est simple, il fallait faire place nette au moteur Taptic Engine qui régit le fonctionnement de 3D Touch. L'effet est notable sur la prise en main : cet iPhone est plus pratique à tenir, tient mieux en main, glisse bien moins. En revanche, côté exploitation de l'espace, Apple reste bloqué à ses 66 % d'occupation de la surface par l'écran, quand le haut de gamme voulu compact, comme les Galaxy S6, tournent plutôt autour de 72 % d'occupation. Apple peut encore gagner de la place sur la partie supérieure de l'écran, par exemple. Quant au capteur photo dorsal et son optique, ils dépassent toujours de 1mm de la coque.Apple avait annoncé un lecteur Touch-ID 2 fois plus rapide que la dernière génération en date. Et dans les faits, c'est bien le cas. Le lecteur est d'ailleurs si rapide par moment qu'il ne laisse même plus le temps de jeter un œil à l'heure qu'il est, le très court temps habituel du déverrouillage.L'autre nouveauté physique et ergonomique est bien entendu le fameux 3D Touch. Le moteur haptique, la prise en charge du niveau de pression (3 niveaux pour le moment) et l'association fine entre cet apport et le logiciel changent en partie la manière d'utiliser un iPhone et iOS.Son utilisation est très vite assimilée, avec différentes manières d'accéder à des chemins, prévisualisation et/ou options sur la page d'accueil ou dans des applications en fonction de la pression exercée sur une icône ou du contenu (lien, photo, adresse, date).Exception faite de la catégorie Plus introduite l'an dernier, Apple n'a jamais garni ses iPhone de batteries aux capacités titanesques. Entre la course à la finesse et la possibilité de maîtriser totalement matériel et logiciel pour une optimisation extrême, il est potentiellement possible de proposer une endurance équivalente à quelques foudres Android qui disposent parfois de plus de 50 % de capacité énergétique supplémentaire.Avec l'iPhone 6s, Apple s'est aussi frotté à un autre problème : le moteur haptique lié à 3D Touch prend de la place et c'est donc l'accumulateur qui sacrifie un peu d'espace et de capacité (1715 mAh ici contre 1810 mAh sur l'iPhone 6), fatalement. La conséquence n'est pas si catastrophique que cela mais ne bouscule pas le monde du Californien pour autant. Le mobile expire ainsi au bout d'une journée d'utilisation. Selon l'usage, il faudra sans doute remettre un coup de charge avant un dîner qui peut s'éterniser. Côté lecture vidéo en flux sur Netflix, le terminal réalise un temps de 8h13 avant de tomber en rade de batterie. C'est entre 30 minutes et 1h15 de moins que les G4 et Galaxy S6.En conclusion, l'iPhone 6s est incontestablement le meilleur iPhone de ce format "compact" sorti à ce jour, mais cela ne suffit pas pour aller tutoyer quelques grandes réussites de 2015, notamment à cause d'une autonomie un peu juste à notre goût et une partie photo qui, si elle rehausse le niveau de l'ancienne génération, ne parvient pas à égaler techniquement ses adversaires directs les plus coriaces.--> LES POINTS FORTS :1.Le meilleur écran IPS, en rendu général et en comportement.2. Prise en main améliorée par les mensurations et le nouvel alliage alu.3. L'apport pertinent et rapidement indispensable de 3D Touch.4. Les performances et la réactivité de l'appareil, quel que soit l'usage.5. La partie photo de qualité, réactive et équilibrée / Arrivée de la 4K, stable, non pénalisante sur les performances.--> LES POINTS FAIBLES :1. Autonomie pas assez solide.2. Tout de même distancé en qualité photo globale par les nouveaux ténors de la discipline.3. Quelques réglages pratiques bien trop perdus dans les méandres d'iOS.4. Pas de charge rapide.Un test signé Les Numériques.